Depuis que la montre existe, les aiguilles – doigts du temps qui passe – sont immuablement chassées sur les axes de rouage qui tournent au rythme des jours, des heures, des minutes ou des secondes. Qu’elles soient de chronographe ou de quantième, les aiguilles répondent aux mêmes règles, elles sont belles et sans rayures, elles tiennent fermement sur leur axe, elles se dépassent ou se croisent librement, sans jamais se toucher et elles résistent à tous les chocs et les contraintes que la montre subit.
La pose des aiguilles est fondamentale dans l’élaboration d’une montre, la maîtrise et la constance de cette opération n’ont rien de trivial et les gestes des opérateurs, mille fois répétés, sont la source d’inspiration fondamentale qui a guidé notre chemin, de l’idée initiale jusqu’à la présentation de la PAViX. Notre quête de perfection nous a conduit à pratiquer, analyser, disséquer les gestes et leur action, à étudier et comprendre les paramètres et les contraintes qui influencent l’efficacité de l’opération et de son résultat.
Ces informations, fruits conjoints d’une longue tradition horlogère et d’une approche contemporaine et pragmatique des fonctions à satisfaire, nous ont naturellement conduits à la création de ce nouveau produit. Ce n’est ni une machine, ni un outil à main standard, c’est un appareil, guidé par la main de l’homme, qui permet de perpétuer ses gestes précis, mais dans un contexte 2.0.
L’intelligence artificielle est omniprésente mais discrète, pas de câbles ou de contraintes physiques, le savoir-faire de l’homme et les exigences qualitatives du 21e siècle se marient harmonieusement pour permettre des opérations appropriées, mesurées et tracées, en un mot : efficaces ! Les exigences de l’industrie sont flexibilité, sécurité, qualité, traçabilité, productivité et ergonomie.
Dans l’horlogerie plus qu’ailleurs, les qualités humaines que sont la précision du geste, l’adaptabilité, le discernement, la polyvalence, le sens du détail et du beau sont nécessaires à la réalisation de produits de rêve. Mais l’inconstance, la distraction ou l’erreur de jugement sont souvent le corollaire de ces belles qualités. Les problèmes qui en résultent sont usuellement attribués au « facteur humain » et ils engendrent soit du fatalisme, soit une automatisation à outrance, chère, peu flexible, compliquée à mettre en oeuvre et à entretenir et souvent inadaptée au but à atteindre.
Nous avons pris un autre chemin, ni fatalisme, ni robot, une solution idoine qui valorise les gestes humains nécessaires et assure discrètement tous les paramètres techniques de l’opération. Ainsi est née PAVIX.